Bonsoir Ode,
J'ai lu avec grand intérêt ce qur tu as écrit au sujet de la rupture que tu viens de vivre... je te trouve très forte et te dis bravo...
quelques jours avant toi, le 23 février 2005, mon ex-mien m'a quittée.. avec fracas et de façon inattendue... 2 ans de vie commune évaporés comme une fumée... comme si rien n'a jamais existé.. comme si ces 2 années n'ont été rien d'autre qu'un rêve qui a duré un peu trop longtemps dans mon sommeil... et au réveil, c'est un cauchemar sans merci...
je l'ai aimé de tout mon être... de tout mon âme... de tout mon amour...un léger accrochage entre nous a servi "probablement de prétexte" à son départ.. peut-être l'a-t-il déjà muri dans sa tête depuis un certain temps et a-t-il simplement attendu l'occasion propice pour partir... çà, je ne l'ai pas vu venir.. j'ai pensé qu'au contraire, notre relation s'est beaucoup stabilisée depuis un an...
je souffre aujourd'hui de tout mon corps et de tout mon coeur. plusieurs fois, j'ai envie de partir pour ne plus jamais revenir... depuis qu'il est parti, je ne dors plus à l'appartement.. car cet appartement, nous l'avon choisi ensemble, nous y avons emménagé ensemble et nous y avons vécu jusqu'à ce jour fatal...
la vie n'a plus aucune importance pour moi... une partie de moi s'en est allée avec lui... je sais raisonnablement quelle orientation je dois prendre, que la meilleure solution pour me sortir la tête hors de l'eau est d'accepter que ce garçon n'est et ne sera plus jamais avec moi... mais cette phase d'acceptation reste encore très douloureuse pour moi et je n'y arrive pas... plus j'essaie de me canaliser vers cette voie, moins j'y arrive...
Avoir vécu pendant 2 ans avec un homme que j'ai aimé (que j'aime encore) profondément jusqu'à m'oublier, à qui je donnerais ma vie pour qu'il puisse survivre et réaliser un beau matin qu'il n'a peut-être jamais vraiment éprouvé les mêmes sentiments, en tous les cas, qu'il ne m'a pas aimée comme j'aimerais être aimée est une blessure douloureuse, paralysante, presque mortelle...
je voudrais trouver un moyen pour me sortir de là... on dit que le temps arrange tout... mais je ne crois pas à cet adage bien banal qu'on utilise car on ne sait pas quoi dire... il faut bien se raccrocher à quelque chose... et "le temps", pur 99% des êtres humains sur terre, est un prétexte bien facile pour ne pas vivre les choses au fond et jusqu'au bout... le tmeps n'arrange rien si on ne fait rien ou si on n'est psychologiquement faibl pour sortir de là.. le temps ne fait qu'aggraver les ressentiments et les haines...
tu as de la chance d'avoir retrouvé quelqu'un avec qui tu es bien... et je te souhaite beaucouop de bonheur et de joie dans ta vie...
moi, le jour où je l'avais rencontré, j'avais tout de suite su que si un jour, il devait me quitter, une moitié de moi serait morte car il aurait été le dernier à qui je pouvais donner autant d'amour..
je l'ai aimé à en perdre ma raison et aujourd'hui, j'ai le coeur meurtri et l'âme égaré...
à 10:30